Comme de coutume, les sociétés nationales subissent un « racket électoral » par le biais d’amendes fantaisistes ou de marchés de gré à gré. C’est le cas au niveau de la société africaine de raffinage. où le patron de Petrosen Holding Manar Sall qui épinglé pour un gré à gré de 200 milliards Fcfa.
Manar Sall directeur général de Petrosen Aval SA (Trading & Services) est cité dans une levée de fonds coûteuse avec des commissions de 8 milliards de Fcfa. Pis, il serait responsable d’une mauvaise gouvernance manifeste et des pertes estimées à des milliards de Fcfa à la Société africaine de raffinage. Ce n’est pas tout. A la faveur de l’arrêt métal, la commande de l’ensemble des produits blancs (super, gasoil…) dont l’exécution est en cours, estimée à 200 milliards Fcfa, a été passée sans appel d’offres et à l’insu du Conseil d’administration dans des conditions opaques qui laissent présager de graves conséquences économiques et financières pour la Sar alors que l’on parle de recapitalisation et de plan de financement de plus de 420 milliards Fcfa entièrement basés sur les fonds des actionnaires et des deniers publics.
À signaler que la Sar est une société anonyme dont l’Etat, à travers Petrosen Holding détient majoritairement les actions à hauteur de 40%. Au titre de l’exercice 2020, la Sar a réalisé une perte de 59 milliards Fcfa avec des fonds propres négatifs de 53 milliards Fcfa découlant d’une mauvaise gestion.