L’ancien tout puissant ministre socialiste et maire de Ziguinchor serait dans de sales draps si l’on en croit le rôle du 11 juin prochain du Tribunal Correctionnel de à Dakar. Robert Sagna pour ne pas le nommer par la dame Liliane Christine Malo dans une sombre affaire de « d’escroquerie, escroquerie à jugement et association de malfaiteurs ».
C’est-à-dire début d’année que le contentieux latent entre les deux a été étalé sur la place publique. Robert Sagna qui s’était vu attribuer un site en plein centre-ville pendant qu’il était ministre sous Abdou Diouf, ne dispose d’aucun titre de propriété. Pourtant, il avait « loué » le fonds de commerce (Restaurant) aux exploitants qui ont arrêté de lui verser des mensualités lorsqu’ils se sont rendus compte que le bien en question appartenait à l’État ».
La gérante du bar-restaurant à l’enseigne « la Dagorne » après avoir payé plusieurs échéances s’est rétractée en se rendant compte que Robert Sagna se serait approprié un bien du Patrimoine bâti et qu’il a perçu des loyers estimés à 50 millions Fcfa. C’est en menaçant d’expulser la dame de son commerce que tout s’est retourné contre ce baron de l’ère socialiste. D’arroseur, il est devenu arrosé car poursuivi par Liliane Christiane Malo pour les ci-dessus cités.
A plus de 80 ans passé l’homme continue de s’agiter sur la sphère politique après la mémorable défaite du Parti socialiste en 2000 et refusé toujours de prendre sa retraite politique malgré le désaveu de sa base électorale lors des élections locales de 2009 où un certain Abdoulaye Baldé mettait fin aux une invincibilité à la tête de la mairie de Ziguinchor.
Depuis le début du conflit en Casamance Robert Sagna est devenu l’un des principaux négociateur pour le retour de la paix en Casamance. Il est le président du GRPC (Groupe de Recherche pour la Paix en Casamance).
Khadim Mbodji (Atlanticactu.com)