Coronavirus – La plupart des effectifs de la police et de la marine italienne étant engagés dans l’état d’urgence instauré pour faire face au Coronavirus, la surveillance des frontières connaît certaines failles. Environ 400 migrants ont débarqué illégalement sur une plage du sud de la Sicile ce dimanche. Des recherches sont en cours pour repérer le navire, par hélicoptère et avec des bateaux des gardes-côtes.
Quelque 400 migrants ont été débarqués illégalement dimanche sur une plage de Sicile, dans le sud de l’italie, a rapporté l’agence de presse Ansa, qui cite la police nationale. Selon les premiers constats effectués par la Croix Rouge et les services d’immigration, les embarcations des migrants proviennent du Sénégal, de la Gambie et de la Mauritanie.
Les candidats à l’immigration clandestine auraient été laissés par un bateau à quelques mètres du rivage d’une plage du sud de la Sicile, dans la région d’Agrigente, avant que cette embarcation non identifiée ne reprenne le large, précise Ansa. Des recherches sont en cours pour repérer le navire, par hélicoptère et avec des bateaux des gardes-côtes. Les migrants arrivés sur la plage ont pris la fuite par petits groupes, le long des routes et à travers la campagne, demandant souvent de l’eau aux automobilistes et à monter dans les voitures, rapporte notamment le journal local Agrigento Notizie. D’autres se sont installés sous des arbres pour se reposer.
Un débarquement d’une ampleur rare en provenance de l’Afrique de l’Ouest
Un débarquement aussi massif sur les côtes siciliennes n’était pas arrivé depuis des années, les passeurs évitant de venir jusqu’en Italie. En revanche des débarquements plus modestes sont fréquents sur les côtes italiennes. Ainsi 52 personnes, majoritairement originaires d’Afrique subsaharienne notamment des côtes gambiennes et sénégalaises, ont débarqué dimanche sur la petite île de Linosa, non loin de Lampedusa, au sud de la Sicile, selon les autorités italiennes. Elles se trouvaient à bord de deux embarcations de 10 mètres.
Par Atlanticactu avec AFP