Est-ce l’heure des grandes purges d’antan dans l’armée ou juste un règlement de compte. Quelques jours après la prestation de serment du président Faure Gnassingbé réélu pour un quatrième mandat, le Chef corps du 1er Bataillon d’Intervention Rapide (BIR), le Lieutenant-colonel Madjouba Bitala est retrouvé mort ce lundi dans son bureau. S’est-il suicidé ou a-t-il été « suicidé », comme le pensent certains?
À peine la question était posée, le journaliste Loïc Lawson, Directeur de la Publication de l’hebdomadaire Flambeau des Démocrates , a dans un Tweet apporté un élément fondamental: « En recoupant l’information j’apprends que c’est un assassinat puisqu’il a été poignardé au cou» écrit le Directeur de publication.
Assez pour que les supputations aillent bon train dans ce pays qui a souvent été l’occasion de pareilles situations. Ce deuil qui frappe les Forces Armées Togolaises (FAT)nécessite une réflexion profonde. Est-ce une purge au sein de l’armée ? Est-ce un règlement de compte?
D’entrée, l’armée verrouille le dossier au point que les proches de la victime ignorent réellement ce qui s’est passé. Comme pour dire que les militaires comptent gérer cette affaire en interne mais, à quelle fin. Son poste ferait-il objet de convoitise ?
En tout cas, l’on n’en saura jamais assez, puisque les informations concernant l’armée Togolaise sont un secret d’Etat hautement protégés et ne sont jamais divulguées. Si elles le sont, c’est généralement des contre-vérités pour détourner l’attention de l’opinion, cacher la vérité et protéger les auteurs ou commanditaires.
Qui peut bien vouloir venir de l’extérieur, dribbler la vigilance des militaires armés jusqu’aux dents, pénétrer le camp, se rendre au bureau du Colonel et lui planter un poignard dans le cou.
Le Colonel Madjoulba Bitala placé à la tête du premier bataillon d’intervention rapide en 2014, dirige une troupe de plus de 500 hommes. Il est connu pour son professionnalisme, ne faisant pas trop de zèle et n’acceptant pas des missions barbouzes commanditées par le pouvoir.
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