Au Tchad, cinquante-deux militaires ont trouvé la mort dans l’opération «Colère de Boma» lancée contre le groupe terroriste Boko Haram qui a perdu un millier de ses élements, a annoncé jeudi l’armée tchadienne. Ces pertes surviennent quelques 48 heures après le bras d’honneur du Président Idriss Deby y qui annonçait avoir réduit à néant la capacité de nuisance du groupe terroriste
«Déployée le 31 mars, l’armée tchadienne a achevé son opération ce mercredi, chassé les djihadistes de son sol et se trouve en profondeur sur le territoire du Niger et du Nigeria, en attendant que leurs troupes prennent le relais», a indiqué le porte-parole de l’état-major général des armées tchadiennes, Azem Bermendoa Agouna.
«1.000 terroristes ont été tués, 50 pirogues motorisées détruites», a-t-il précisé avant d’ajouter que l’opération «Colère de Boma» a permis de nettoyer la partie tchadienne du Lac Tchad, a rappelé le porte-parole de l’armée.
Le 23 mars, des combattants de Boko Haram ont ataqué la presqu’île de Boma, dans la province tchadienne du Lac (ouest). Au moins 98 soldats avaient été tués, selon le dernier bilan publié par l’état-major général. Après cette attaque, le président Idriss Déby Itno s’est rendu au lieu du drame pour encourager les troupes et y installé son quartier général à Baga-Sola, la seconde ville de la province, pour mener la contre-offensive.
(avec agences)