Plusieurs mois après le début de l’offensive israélienne sur la bande de Gaza, le bilan des victimes s’est alourdi en passant à 21 822 morts alors que le nombre de blessés est passé à 56 451, selon le Ministère de la Santé de Gaza.
Le ministère a indiqué, dans un communiqué publié sur la plateforme Telegram, que « le bilan de l’agression israélienne s’est alourdi à 21 822 martyrs et 56 451 blessés, depuis le 7 octobre dernier ».
Il a ajouté que « durant les dernières 24 heures, l’occupation israélienne a commis 12 massacres contre des familles dans la Bande de Gaza, faisant 150 martyrs et 286 blessés. »
Le ministère avait annoncé, samedi, que le bilan des victimes s’élevait à 21 672 morts et 56 165 blessés.
La guerre israélienne a entraîné la destruction de la quasi-totalité des infrastructures et une catastrophe humanitaire sans précédent, selon les autorités de la Bande de Gaza et l’Organisation des Nations Unies.
En réponse aux « attaques quotidiennes d’Israël contre le peuple palestinien et ses lieux saints, en particulier la mosquée Al-Aqsa », le mouvement de résistance palestinien, Hamas, a lancé, le 7 octobre, une opération baptisée « Déluge d’Al-Aqsa » contre les bases militaires et les colonies israéliennes situées à proximité de la Bande de Gaza.
Au cours de cette attaque, de 1 200 Israéliens auraient été tués par le Hamas, tandis que 240 autres auraient été capturés. Au cours d’une trêve qui a duré une semaine, avec la médiation du Qatar, de l’Égypte et des États-Unis et qui s’est achevée le 1er décembre, quelque 110 d’entre eux ont été échangés avec Israël, qui détient plus de 7 800 Palestiniens dans ses prisons.