Atlanticactu / Paris / Marseille / Marie Pierre Dupuy
Pour la quatrième nuit consécutive, de nombreuses villes ont été touchées par des violences urbaines, mais elles ont globalement été d’une « intensité moindre », selon Gérald Darmanin. Selon un bilan provisoire établi à 2h30 par le ministère de l’Intérieur, cette nuit a été « plus calme » que les 4 précédentes dans le pays avec quelques 427 interpellations. La situation a été particulièrement tendue à Marseille, où des CRS ont été envoyés en renfort, et à Lyon, où le Raid et des blindés légers de gendarmerie ont été déployés.
Nuit plus calme grâce à l’action résolue des forces de l’ordre », a tweeté le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, dimanche 2 juillet à 03H00. Selon un bilan provisoire, à 2H30, 427 personnes avaient été interpellées en France, dont 162 à Paris à et sa proche banlieue, lors de cette cinquième nuit d’émeutes déclenchées par la mort du jeune Nahel, abattu mardi 27 juin par un policier lors d’un contrôle routier à la suite d’un délit de fuite.
A Marseille, théâtre d’importants incidents et pillages dans la nuit de vendredi à samedi, un important dispositif de sécurité, soutenu notamment par les forces d’élite du Raid et du GIGN, a dispersé des groupes de jeunes moins nombreux que la veille. Un total de 56 interpellations avaient été comptabilisées vers minuit dans la cité phocéenne, selon la préfecture locale.
Selon les chiffres avancés par le ministère de l’Intérieur, 162 personnes avaient été interpellées au cours de la soirée à Paris et sa banlieue. Dans la capitale, un important dispositif de forces de l’ordre a été déployé le long des Champs-Elysées, où les appels à se rassembler circulent depuis vendredi sur les réseaux sociaux, a constaté une journaliste de l’AFP.
Nahel a été inhumé samedi au cimetière du Mont-Valérien à Nanterre en présence de sa mère, sa grand-mère et de plusieurs centaines de personnes venues lui rendre hommage.