vendredi, 22 novembre 2024 13:27

France : Malgré la rétractation du principal témoin, le domicile de Nicolas Sarkozy perquisitionné

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Atlanticactu / Paris / Marie Pierre Dupuy
Entré tristement dans l’histoire pour avoir été le premier président français à être condamné à une peine de prison, Nicolas Sarkozy continue de voir le ciel s’assombrir sur sa tête. Traîné devant les juges depuis sa chute, l’ancien président de la République a été entendu, mardi, en audition libre par les enquêteurs de l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (Oclciff) à Nanterre, et son domicile a été perquisitionné, selon une information rapportée par Libération.
L’ex-président français est soupçonné, avec huit autres personnes, d’avoir fait pression sur l’homme d’affaires franco-libanais Ziad Takieddine pour qu’il retire ses accusations à son encontre dans le dossier du financement libyen de sa campagne présidentielle de 2007, notamment en échange d’une rémunération.
Selon le quotidien français, la femme de l’ancien chef de l’État, Carla Bruni-Sarkozy, a été entendue comme témoin simple, dans ce dossier.
Après son audition, Nicolas Sarkozy est rentré à son domicile parisien pour faire l’objet d’une perquisition. Une demi-douzaine d’enquêteurs de la police judiciaire ont participé à l’opération judiciaire, rapporte encore « Libé », précisant que la perquisition était encore en cours à 16 heures (UTC+2).
Pour rappel, Ziad Takieddine avait admis en 2012 avoir remis de l’argent provenant de l’État libyen dirigé alors par Mouammar Kadhafi, pour financer la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007.
À la surprise générale, l’homme d’affaires s’était rétracté en novembre 2020 par l’intermédiaire des médias, blanchissant ainsi l’ancien chef d’État français. Ziad Takieddine était revenu sur ses propos en janvier dernier.
Une enquête judiciaire avait été ouverte par le Parquet national financier (PNF) en mars 2021. Celle-ci avait été confiée à l’Oclciff.
Les enquêteurs ont chiffré à un minimum de 608 000 euros le montant de l’opération destinée à obtenir que l’homme d’affaires franco-libanais retire ses accusations contre Nicolas Sarkozy, selon le quotidien français.

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