Malgré les voyages en à plus finir sans compter les mirobolantes promesses du « général » du Gabu, la plupart des guinéens critiquent les 3 ans de Umaro Sissoco Embaló à la tête du pays après l’intervention de la CEDEAO.
Sur les réseaux sociaux, les Guinéens pointent comme points négatifs : enlèvements, recrudescence du trafic de drogue, la corruption, les séquestrations, persécutions, détérioration du secteur de la santé et de l’éducation, discours tribalistes capables de créer des divisions dans la société et excès de voyages qui coûtent cher au contribuable.
Rappelons qu’Umaro Sissoco Embaló a achevé, le 27 février 2023, trois ans au pouvoir depuis qu’il s’est autoproclamé président de la République avec l’aide de certains chefs militaires, alors qu’un différend était toujours en cours devant la Cour suprême de justice sur la fraude électorale.
Depuis l’arrivée de Umaru Embalò, plusieurs scandales ont émaillé ces 3 ans, comme la présence de l’Airbus A340 sur le tarmac de l’aéroport Oswaldo Vieira dont la cargaison reste inconnue, la signature en catimini d’un accord de partage des ressources pétrolières avec le Sénégal, la dissolution de l’assemblée nationale populaire, le trafic de drogue qui mouille plusieurs hauts responsables du régime, le fameux coup d’état du 1er février, le refus de libérer l’Amiral Bubo Na Tchuto et ses complices, malgré une décision de justice, etc…