Les images des voies de faits contre Ousmane SONKO par les forces de sécurité qui ont vandalisé son véhicule avant de l’extirper comme un malpropre et le jeter dans un blindé de la Police, ont fait réagir toute la presse internationale. Au Sénégal, un élan de solidarité et de soutien vis-à-vis du chef de l’opposition, a été spontané.
Des leaders politiques aux défenseurs des droits de l’homme en passant par les citoyens lambda, tous ont condamné avec la dernière vigueur l’intervention des éléments de la BIP et du GIGN pour ramener Ousmane SONKO de force à son domicile de la Cité Keur Gorgui. Et depuis, le leader de Pastef ne cesse de recevoir des messages de soutien.
Dans un tweet, le président du parti Awalé, Abdourahmane DIOUF reste persuadé que « la violence d’État exercée sur la personne de Ousmane Sonko, être humain, chef de parti et candidat à l’élection présidentielle est inacceptable ». « Ni notre histoire ni nos valeurs ne nous permettent de descendre à ce niveau » poursuit-il.
Abondant dans le même sens, Birahim Seck considère que « ces pratiques sont indignes dans une démocratie qui se veut un modèle en Afrique ».
Seydi Gassama de son côté interpelle les forces de l’ordre. « Le maintien de l’ordre, c’est un métier ; mais c’est aussi de l’intelligence face à des situations. Si on trouble plus l’ordre qu’on le maintient » a-t-il posté sur son compte twitter.
Par ailleurs, Abdourahmane Diouf interpelle l’État du Sénégal. « Les dirigeants de ce pays doivent revenir à la raison et comprendre définitivement qu’il y a une vie après le pouvoir. De Touba la Sainte où je me trouve, je prie pour que Macky Sall nous laisse un pays apaisé et en état d’être gouverné convenablement.
Le Sénégal mérite mieux », conclut le leader du parti Awalé.