Selon des informations révélées par le Guardian, environ 2700 ouvriers ont trouvé la mort, entre 2012 et 2018, sur les chantiers des stades pour la Coupe du monde de football 2022 organisée au Qatar. D’après l’agence népalaise responsable du bien-être des travailleurs immigrés, une majorité d’entre eux serait décédée de « mort naturelle ».
Le Qatar, qui a créé la polémique lors des dernières semaines en raison des conditions déplorables aux championnats du monde d’athlétisme, se retrouve de nouveau sous le feu des projecteurs ce jeudi, après une enquête réalisée par le Guardian.
Selon le quotidien britannique, près de 2700 ouvriers ont trouvé la mort, de 2012 à 2018, sur les chantiers des stades de la Coupe du monde de football 2022. Les trois quarts seraient décédés d’une « mort naturelle » toujours selon la même source.
L’agence népalaise responsable du bien-être des travailleurs immigrés a dévoilé les chiffres des certificats de décès révélés par le Qatar. Les décès résultent d’arrêts ou de crises cardiaques, d’insuffisances respiratoires ou de « maladies ».