En visite à Khartoum, le nouvel expert de l’ONU pour les droits de l’homme Radhouane Nouicer, a exhorté les autorités soudanaises à « demander des comptes » aux fonctionnaires qui ont abusé de leurs pouvoirs. Il plaide la levée de l’immunité des responsables de violences au Soudan, pays dans l’impasse politique, plus d’un an après un putsch qui a interrompu la transition démocratique :
« De nombreux [groupes de la société civile] ont fait état de restrictions renforcées sur leurs activités, notamment une bureaucratie parfois plus pesante, le refus d’enregistrement des ONG et un contrôle excessif de leur financement.« (…)« J’ai donc présenté les recommandations suivantes : il faut s’attaquer d’urgence à ces problématiques afin de demander des comptes à tous ceux qui ont abusé de leurs pouvoirs. »
Radhouane Nouicer a également demandé à ce que soit établie une «feuille de route claire pour la réforme du secteur de la sécurité ».
Depuis le coup d’État de 2021, des manifestations quasi-hebdomadaires ont donné lieu à une violente répression qui a fait plus de 120 morts.