Deux attaques terroristes ont causé la mort de 43 personnes dans le nord du Burkina Faso, a fait savoir mardi l’armée du Burkina Faso. Plusieurs civils enlevés retrouvés morts lundi dans l’ouest et une dizaine de membres des forces de sécurité tuées le même jour dans le nord : les violences de groupes terroristes présumés s’intensifient au Burkina Faso, qui entend les combattre principalement seul.
La même source a indiqué que 10 gendarmes, 2 milices volontaires et 1 civil ont perdu la vie dans une première attaque à Falangoutou, dans la région du Sahel.Il a également été précisé que 5 gendarmes et 10 milices ont été blessés lors de cette attaque.
Par ailleurs, une seconde attaque survenue dans les régions du Centre-Est et des Cascades, a fait 15 morts. L’armée, au cours d’une opération de riposte, a neutralisé au moins 15 terroristes.
Depuis 2015, les groupes terroristes liés à Al-Qaïda et Daech au Mali, pays voisin, ont mené de nombreuses attaques dans le nord et l’est du Burkina Faso. Selon les données du gouvernement, 2 mille personnes, dont 600 membres des forces de sécurité, ont perdu la vie dans les attaques entre 2015 à décembre 2021.
Les actions meurtrières des groupes liés à Al-Qaïda et à l’Etat islamique ont débuté en 2015, mais n’ont cessé de se multiplier ces derniers mois et sont en partie à l’origine de deux coups d’Etat au Burkina en 2022.