Après sa nomination comme ministre décriée par tous les acteurs de l’Enseignement et de la lutte contre la corruption, Cheikh Omar Hanne, le ci-devant Maire de Ndioum fait face à une crise sans précédent au niveau de son département. Les responsables du département du ministère de l’Enseignement Supérieur qui ne cessent de décrier la gestion solitaire et aux antipodes de l’orthodoxie financière, démissionnent à tout va sans compter les grèves estudiantines.
De mémoire, Cheikh Omar Hanne est le ministre de l’enseignement supérieur qui aura réussi en peu de temps à braquer et les étudiants et le personnel administratif du ministère contre lui. Jamais le climat n’aura été aussi délétère, faisant planer sur l’année des incertitudes que les sénégalais avaient oublié depuis longtemps. Aussi bien Bambey, Gaston Berger de Saint-Louis, Assane Seck de Ziguinchor et Cheikh ANTA Diop, la contestation devient empirique. Les doléances sont dans une moindre mesure les mêmes, les promesses non tenues, le déficit de personnels, surpeuplement, etc…
Une cascade de démission des responsables du ministère qui accusent le THIERNO de Ndioum de gestion solitaire, inquiète davantage
C’est le Directeur des Bourses qui est le premier à claquer la porte, Lansana Konaté pour ne pas le nommer qui n’en pouvait plus d’avaler des couleuvres, a tout bonnement décidé d’aller voir ailleurs. À suite, on notera une cascade de démission. La dernière en date est la démission du Pr Fatoumata Hann, directrice de l’Isep de Bignona, enregistré après celle du Directeur des Bourses.
Ainsi, il a été constaté d’autres démissions, dont celle du Directeur du Centre national de documentation scientifique et technique (Cndst) et du Directeur du Dcsrsi qui avait amené les problèmes de l’orientation. Au total 4 démissions de responsables du Ministère de l’Enseignement Supérieur sont annoncées.
À ce jour, Cheikh Omar Hanne jadis épinglé par des rapports de l’Ofnac, semble ne pas se faire des soucis quant à son avenir à la tête du ministère. D’où le mutisme constaté depuis cette cascade de grèves et de démission sans commune mesure. En attendant, les étudiants perdent sur la qualité des cours pour certains tandis que les autres attendent un hypothétique amphithéâtre pour démarrer l’année.
Khadim Mbodj