Le mouvement M62-Moutoucthi/Bourtchintarey regroupant une vingtaine de structures de la société civile et syndicales exige la traduction de « l’ancien Président de la République » Issoufou Mahamadou devant les juridictions compétentes pour haute trahison dans le cadre de la construction du chemin de fer.
« Nous exigeons la traduction de « l’ancien président de la République » Issoufou Mahamadou devant les juridictions compétentes pour haute trahison dans le cadre de la construction du chemin de fer », a lancé M. Abdoulaye Seydou, coordonnateur du M62.
« En tout état de cause, le M62 se donnera les moyens de porter plainte et encourage tous les citoyens en leur qualité de contribuable à porter plainte », a ajouté le coordonnateur du REPAD.
Le M62 d’attribuer à la gouvernance de l’ancien président Issoufou Mahamadou, tous les maux qui minent le Niger. Comme vous le savez, le Niger était un pays jadis paisible, prospère et respecté, où la population vivait dans une communion des cœurs et d’esprits.
Mais aujourd’hui, force et de constater qu’après une décennie de gestion chaotique, mafieuse et scandaleuse du pouvoir d’Etat par des pseudo-socialistes, brigands, mercantilistes, malfrats, amaturistes et sans repère, le Niger se trouve dans une situation de misère sans précédent malgré ses importantes ressources naturelles (pétrole, or, uranium, charbon, solei, fleuve…), a souligné le M62.
Résiliation du contrats de concession de la voie ferroviaire commune entre le Niger et le Bénin
Lancé, le 7 avril 2014 à Niamey par l’ancien Président Issoufou, en présence de ses pairs du Benin et du Togo, ce projet de chemin de fer faisait partie du Projet de la « Boucle ferroviaire » devant relier Cotonou-Parakou-Dosso-Niamey-Ouagadougou-Abidjan pour un un coût de 700 milliards de francs CFA (1 milliard d’euros)
En janvier 2016, le Président Issoufou Mahamadou avait procédé à Niamey, à l’inauguration officielle de la voie ferrée Niamey-Dosso, longue de 143 km, d’un coût de 142 millions d’euros, la réalisation de la voie ferrée Niamey-Dosso. Cependant, au cours de la réalisation dudit projet, l’exécution des Contrats de Concession s’est trouvée affectée par des circonstances imprévues, en particulier d’ordre judiciaire et contentieux, obligeant les parties à cesser tous travaux relatifs à la construction de la ligne ferroviaire Bénin-Niger.