@Atlanticactu.com – Après le scandale Potta Porty de Dubaï qui continue d’alimenter toutes les rumeurs, plusieurs gouvernements africains continuent de rester silencieux sur le sort peu enviable de leurs concitoyennes concernées par cet esclavage des temps modernes encore moins, procéder à leur rapatriement d’urgence. Le président gambien Adama Barrow peut s’estimer heureux car, grâce à la facilitation de la Fondation contre la traite et les migrations irrégulières (FATIM), des dizaines de femmes gambiennes victimes de la traite à Oman ont été rapatriées.
Selon la fondation, il s’agit du premier lot de rapatriés du Sultanat d’Oman, au Moyen-Orient, qui étaient pour la plupart des jeunes filles victimes de la traite à des fins domestiques et sexuelles. Cette opération a pu réussir grâce à la collaboration avec les familles des victimes, selon Gambiana.
Selon les témoignages de certaines encore sous le choc, « À notre arrivée, nous avons été exposés à des travaux forcés et certains d’entre eux ont été victimes de harcèlement et de violences sexuels, mais ce certaines ont pu échapper à ça ».
« C’est un travail d’enclave qui leur a été imposé sans suffisamment de repos et cela est la cause des complications de santé pour la plupart d’entre elles. Heureusement, leurs cris de souffrance ont été entendus et a facilité leur retour qui a été entièrement financé par la Fondation contre la traite et les migrations irrégulières (FATIM) en collaboration avec les familles des victimes », a déclaré la fondation.
« La majeure partie de ces femmes ont été victimes de violents traumatismes et c’est pourquoi nous demandons au président Adama Barrow de prendre en charge leur suivi psycho-médical. Ce qui se passe dans des pays est inimaginable et cet esclavage sexuel doit être dénoncé et puni »
« Ces femmes sont venus via le Sénégal, c’est pourquoi la fondation qui ne dispose pas de moyens financiers supplémentaires, n’a pas été en mesure de faciliter leur voyage jusqu’en Gambie parce qu’il n’y a eu le soutien de personne, y compris le gouvernement, et pourtant la fondation leur a demandé un soutien en vain.
« Nous travaillons sans relâche pour le rapatriement d’autres femmes installées au Koweït, Aux Émirats Arabes Unis, au Liban…., mais nous ne pouvons pas le divulguer pour le moment, nous sommes aux prises avec des contraintes financières, c’est pourquoi nous sollicitons le soutien du grand public pour aider à faire des dons », ont ajouté les responsables de la Fondation.