Augmentation de salaire : Face à la levée de boucliers des enseignants, le gouvernement initie une séance de monitoring

Les enseignants réunis autour des syndicats ne comptent pas laisser le gouvernement dérouler ce qu’ils appellent un « vol organisé » opéré sur les dernières augmentations de salaire convenues à la suite de longues négociations. En grève depuis le milieu de la semaine avec une perturbation du secteur,  le gouvernement a convié les syndicats à des retrouvailles lundi pour évoquer les accords de la discorde. Le ministère de la Fonction publique les a conviés à une séance de monitoring le 30 mai à 15h 30 au siège du ministère des Finances et du Budget.

Avec le soutien des partenaires sociaux comme l’association des parents d’élèves ou la Cosydep qui avaient joué les facilitateurs entre syndicats et gouvernement, les enseignants ne démordent pas et exigent le remboursement intégral des sommes imposées illégalement sinon, promettent-ils, les ours seront perturbés sur l’ensemble du territoire national.

Pour les enseignants, les augmentations constatées ont fait l’objet d’impositions alors qu’il était convenu et acté lors des négociations que lesdites augmentations étaient nettes d’impôts comme indiqué dans le tableau récapitulatif. Face à la déception et la colère, les syndicats ont tout de suite déclenché une grève d’une semaine, précédée en cela par la base, dans certains établissements : lycée Demba Diop, lycée Malick Sy.

Pour rappel, à l’issue des contestations des enseignants, le gouvernement a exprimé sa surprise, face à la réaction des enseignants, affirmant avoir « scrupuleusement » respecté ses engagements. Mais Abdoulaye Daouda Diallo, Samba Sy et Mamadou Talla seront vite démentis par les témoins-facilitateurs parmi lesquels on peut citer l’Unapees de Abdoulaye Fané et la Cosydep dirigée par Cheikh Mbow.

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