lundi, 25 novembre 2024 15:33

Burkina Faso : Plus de 20 morts dans une nouvelle terroriste d’une société minière

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@Atlanticactu.com – Des hommes armés ont pris d’assaut hier une mine d’or situé dans le Nord du Burkina Faso. Ce qui est considéré comme une attaque terroriste a causé la mort d’au moins une vingtaine de civils. 

Une vingtaine de personnes ont été tuées dans la nuit du jeudi 31 mars au vendredi 1er avril dans l’attaque d’une mine d’or artisanale du nord du Burkina Faso. « Plusieurs dizaines d’hommes armés à bord de motocyclettes ont attaqué le site d’orpaillage de Kougdiguin » près de Barga, une localité de la commune rurale de Bouroum, dans la province du Namentenga, a rapporté un habitant de la région à l’AFP samedi.
L’attaque a été menée par des motards et des hommes armés à la mine d’or de Kougdiguin, selon une source locale qui s’est exprimée sous couvert d’anonymat.« Malheureusement, nous avons enregistré une vingtaine de morts et un nombre égal de blessés », a déclaré la source.
Une autre source locale a déclaré que des femmes et des enfants figuraient parmi les victimes, tandis qu’un responsable anonyme de l’hôpital, a déclaré que 10 personnes avaient été admises pour des blessures et que d’autres auraient pu être soignées dans d’autres établissements.
Cette attaque survient moins d’un mois après une autre, contre une mine d’or dans le pays, qui avait coûté la vie à 11 personnes. La région agitée du Nord du Burkina Faso a été victime d’attaques terroristes par des groupes djihadistes venant du Mali, depuis 2015.
Avec cette nouvelle attaque, le Burkina enregistre plus d’une centaine de morts en trois semaines. Au moins 2 000 personnes sont mortes dans de telles attaques de 2015 à décembre 2021, dont environ 600 étaient des membres des forces de sécurité, selon les données gouvernementales.
Au total, depuis trois semaines, près de quatre-vingts civils et militaires ont été tués dans des attaques attribuées à des groupes armés djihadistes. « La recrudescence des attaques terroristes ces derniers temps ne peut pas et ne doit pas être lue comme le signe de l’inaction ou de l’inefficacité de ce que nous sommes en train de déployer sur le terrain », a affirmé vendredi le président de la République du Burkina Faso, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba.
Avec AFP 

 

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