Le président français Emmanuel Macron a officiellement ouvert, jeudi, le sixième sommet entre l’Union Africaine et l’Union Européenne à Bruxelles, fixant comme objectif de « bâtir un avenir pour la jeunesse ».
Le sommet entre les deux continents doit se poursuivre pendant deux jours.
« Depuis quatre ans (…) nous avons su dégager un axe euro-africain pour faire prévaloir une vision commune de notre destin », a déclaré le chef de l’Etat français en préambule de son intervention.
Il souligne que « l’Afrique est face à des défis » qui sont partagés avec l’Europe « pour une bonne partie » et énumère, tout à tour, « la transition numérique, la transition climatique, la transition politique et la transition démographique ».
Le président français pointe également les « deux crises qui se sont percutées » sur le continent africain, et qui sont liées au « terrorisme et à la déstabilisation » ainsi qu’à « la Covid-19 ».
Il juge ces crises « encore plus difficiles à absorber pour le continent africain puisque c’est un choc sanitaire, économique et social ».
Emmanuel Macron prévient, par ailleurs, que « s’il y a un échec du continent africain, le premier à en pâtir sera le continent européen ».
Il souhaite « bâtir une alliance et un axe nouveau » avec plusieurs axes de manœuvre.
« Le premier c’est de faire ensemble, et non pas de faire pour », a-t-il plaidé avant de mentionner la volonté d’avoir « une feuille de route » comprenant « des projets concrets ».
Sept tables rondes sont au programme de ce sommet et seront organisées durant les deux journées d’échange afin de travailler « sur les défis » soulevés.
Les thématiques abordées seront celles du « financement de la croissance », des « systèmes de santé et production de vaccins », celle liées à « l’agriculture et au développement durable », celle de « l’éducation, la culture et la formation professionnelle, la migration et la mobilité ».
Les trois dernières tables rondes ont pour objet titre « soutien au secteur privé et intégration économique », « paix, sécurité et gouvernance » ainsi que « changement climatique et transition énergétique, numériques et en matière de transports ».