samedi, 23 novembre 2024 05:29

Burkina Faso : le coup d’Etat condamné par la communauté internationale

Les plus lus

Plusieurs organisations de la communauté internationale ont condamné le coup d’Etat mené dimanche au Burkina Faso contre le président Roch Marc Christian Kaboré.
Le secrétaire général des Nations Unies Antonio Guterres « condamne fermement toute tentative de prise de pouvoir par la force » et « appelle les putschistes à déposer les armes », selon un communiqué publié lundi, par son porte-parole Stéphane Dujarric.
Guterres a également exhorté les putschistes à « protéger l’intégrité physique du président et des institutions du Burkina Faso ».
Le Haut représentant de l’Union européenne, Josep Borrell a appelé, dans une déclaration, les soldats à demeurer fidèles à leurs missions premières de protection de la population et de défense du territoire, en faisant valoir leurs revendications de manière non violente.
Dans une déclaration, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, président de la République démocratique du Congo, Président en exercice de l’Union Africaine a condamné « fermement l’arrestation du Président Roch Marc Christian Kabore et demande sa libération immédiate et inconditionnelle ».
Tshisekedi a appelé l’Union Africaine, la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), les Nations Unies et toute la communauté internationale à conjuguer efficacement leurs efforts pour s’opposer à tout recours à la force pour une sortie de crise politique au Burkina Faso.
La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) « condamne cet acte d’une extrême gravité qui ne saurait être toléré au regard des dispositions réglementaires concernées ».
Dans un communiqué, elle a soutenu qu’elle tenait les militaires pour responsables de l’intégrité physique du président Roch Marc Christian Kaboré.
Dans un document manuscrit publié par la télévision publique (RTB), le Président du Burkina Faso Roch Marc Christian Kaboré avait déclaré avoir démissionné « dans l’intérêt supérieur de la nation ».
Dimanche matin, des militaires burkinabè ont mené un coup d’Etat qui a abouti à l’arrestation du Président Roch Marc Christian Kaboré.
Ils ont, ensuite, mis en place le Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR) avec en tête le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba.
Le gouvernement ainsi que des institutions de l’Etat ont été dissous.
Dans un communiqué signé par Damiba, la junte au pouvoir souligne que les Secrétaires généraux des départements ministériels sont chargés de l’expédition des affaires courantes jusqu’à nouvel ordre.

Avec AA

Plus d'articles

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Les plus récents