Les Forces Armées Maliennes (FAMa) ont annoncé, dimanche, avoir neutralisé « plusieurs terroristes » dont le numéro deux de la Katiba Macina, Ousmane Sidibé dit « Bobala », dans des frappes aériennes et offensives dans les régions de Mopti et Ségou dans le centre du pays.
« Les Forces Armées Maliennes (FAMa) dans leurs offensives contre les groupes armés terroristes (GAT) ont procédé, le 12 janvier 2022, à des frappes aériennes dans les zones de Sama, Sosso et Logori dans le cercle de Bankass » a annoncé le Colonel Souleymane Dembelé, directeur de l’Information et des Relations Publiques des Armées dans un communiqué.
Selon le document, plusieurs terroristes ont trouvé la mort dont le numéro deux de la Katiba de Macina, Ousmane Sidibé dit « Bobala », ainsi que d’autres responsables terroristes.
La même source a annoncé que « dans le cadre des manœuvres offensives de l’opération ‘’KELETIGUI’’ au centre dans la localité de Alatona, zone de Diabaly, cercle de Niono, les Forces Armées Maliennes (FAMa) ont procédé, samedi, à la destruction de deux bases logistiques terroristes.
Le Directeur de l’Information des Relations Publiques des Armées (Dirpa), Colonel Souleymane Dembelé, rappelle que cette zone servait de base de regroupement pour les terroristes qui régulièrement procédaient aux harcèlements des populations du secteur de Diabaly en les empêchant de vaguer à leurs occupations agropastorales et en incendiant les champs.
« Le bilan de cette offensive fait état un soldat malien blessé, neuf terroristes neutralisés, un camion équipé de 12,7, un Pick-up équipé de 12,7 et un tricycle détruits, 57 téléphones portables et plusieurs armes récupérés, 1,5 tonne d’engrais servant à la fabrication d’Engins Explosifs Improvisés (EEI) récupérée », note la même source.
Les embuscades et les attaques aux engins explosifs improvisés sont récurrentes, notamment dans le centre du Mali et la région des trois frontières entre le Mali, le Niger et le Burkina Faso.
Le Mali avait basculé dans l’insécurité depuis 2012 et, malgré le déploiement de forces régionales et internationales, la situation ne s’est pas stabilisée.