Les revenus générés par le secteur extractif au Sénégal pour l’année 2020 s’élèvent à 185,2 milliards de francs CFA, dont 167,75 milliards sont affectés au budget de l’Etat, a-t-on appris mardi du Comité national de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE).
Le rapport sur les revenus générés durant l’année 2020 a été présenté mardi aux autorités sénégalaises et à la société civile.
Le rapport renseigne que le secteur minier a généré 162,85 milliards de francs CFA là où le secteur des hydrocarbures a produit 16 milliards de francs CFA.
Comparé à l’année 2019, le rapport note que le total des revenus générés par le secteur extractif a progressé de 24,16 milliards de francs CFA et que les revenus des hydrocarbures ont connu une baisse de 6,55 milliards de francs CFA.
Les sociétés minières ont employé 9.409 personnes et 95,6% de ces employés sont des Sénégalais, avec une masse salariale globale estimée à 106,7 milliards de francs CFA.
Le sous-sol sénégalais recèle une grande variété de richesses minérales. On y trouve entre autres du fer, de l’or, du cuivre, de la tourbe, du chrome, des phosphates d’alumine, des argiles céramiques et industrielles (attapulgite), des pierres ornementales (marbre, granite etc.), des sables lourds (ilménite, zircon, rutile), des sables extra siliceux (sable de verrerie), des terres à diatomées ou encore du sel gemme.
Le pays exploite le phosphate depuis les années 1940. Dans l’est du Sénégal, plusieurs usines exploitent de l’or. Dans la Grande-Côte, c’est le zircon qui est exploité.
Le Sénégal a découvert il y a quelques années d’importants gisements de pétrole et de gaz en mer et à la frontière maritime sénégalo-mauritanienne. Les premiers barils d’hydrocarbures sont attendus en 2023.