Relayée par nos confrères du New York Post, la mission de ces deux nonnes s’est soldée par une grossesse suite à une mission humanitaire en Afrique. Cette nouvelle a provoqué une enquête de l’Eglise catholique suite à une infraction au vœu de chasteté des femmes religieuses.
Suite à cette affaire, l’Eglise catholique a ouvert une enquête sur les deux nonnes qui sont revenues enceintes d’une mission humanitaire en Afrique. Les femmes appartenaient à deux ordres différents en Sicile. L’une d’entre elles était âgée de 34 ans et a découvert sa grossesse d’un mois, après avoir eu des douleurs à l’estomac et s’être rendue à l’hôpital. Depuis, elle a été transférée dans un ordre à Palerme et elle souhaite quitter la vie d’église pour s’occuper de son bébé. La seconde nonne est une Mère supérieure dont l’âge n’a pas été révélé. L’intéressée est originaire de Madagascar et a appris également qu’elle était enceinte d’un mois.
« Le bien-être de leurs enfants est primordial »
Si une enquête a été ouverte, une source religieuse a affirmé que la priorité était l’épanouissement des bébés. « Elles ont toutes deux enfreint les règles strictes de chasteté mais le bien-être de leurs enfants est primordial » déclare-t-il. Relayées par nos confrères du site britannique The Sun, les informations liées à cette affaire indiquent que la mère supérieure s’était dévouée dans un institut à Madagascar qui aide les femmes. Les deux nonnes sont d’origine africaine et ont achevé une mission caritative sur le continent. « Cette nouvelle est consternante. Il semble que les deux femmes soient de retour en Italie et ont eu une relation sexuelle », s’indigne une source ecclésiastique à Rome. Cette dernière a ajouté que les religieuses quitteront probablement leur ordre. Le maire de Militello, le village de l’ordre d’une des nonnes, a déclaré que cette nouvelle avait choqué mais qu’elle aurait dû être gardée sous silence.
Peut-on résister à nos pulsions ? Une des nonnes va quitter la vie monastique pour élever son enfant
Comme pour les deux nonnes, résister à ses pulsions peut être impossible. Deux psychiatres expliquent les mécanismes qui nous amènent à céder à la tentation. Le Professeur Michel Lejoyeux, psychiatre CHU Bichat-Claude Bernard indique que nos comportements sont le résultat d’une négociation entre nos pulsions et non interdits. Le spécialiste ajoute que l’être humain est envahi par les désirs sur de nombreux plans et cela est même plutôt sain. « En psychiatrie, ne plus avoir de pulsion, perdre tout désir, cela s’appelle la dépression », affirme-t-il. Roland Coutanceau, psychiatre et criminologue, explique qu’en ce qui concerne la sexualité, l’objet de l’obsession est dévastateur car la scène sexuelle s’inscrit et demeure dans la psyché. « Ce mitraillage d’images fait que certains peuvent déraper », assure le spécialiste qui ajoute que cela doit être combiné à des situations qui diminuent l’inhibition et un élément impulsif de la personnalité. Si certains ne peuvent pas résister à une tentation sexuelle, certains disent non aux ébats amoureux.