@Atlanticactu.com – Le train express rapide l’inTERminable projet continue avec son corollaire de désillusions et de malheurs. Son lancement qui est prévu cette fois-ci à décembre prochain après son inauguration lors de la présidentielle de 2019, réveille le douloureux problème des impactés de ce projet. Réunis autour d’un collectif national des impactés, ces derniers réclament toujours 50 milliards Fcfa à l’état.
Le Train express régional (Ter) sera sur les rails le 24 décembre prochain. L’annonce a été faite par Mansour Faye, le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement. Cette inauguration annoncée aura certainement un goût très amer pour le collectif national des impactés du Ter. Face à la presse, ses membres ont souligné que « l’Apix est en train de trahir sa parole, en tant que maître d’ouvrage du projet. «Il faut le dire, l’Apix, qui était notre interlocuteur parce que c’est elle le maître d’ouvrage du projet, a fait un blocage de manière délibérée uniquement pour créer du dilatoire et retarder les choses mais aussi pour nous faire souffrir encore. Nous avons déjà souffert depuis 4 ans ».
Et de poursuivre, » L’Apix a confisqué illégalement nos biens et nous fait courir depuis 4 années pour des pères de famille dont les maisons ont été démolies ; pour d’autres, on a démoli leurs espaces de travail et depuis ils courent derrière leur indemnisation, leur recasement et leur accompagnement social. »
» L’Apix a bloqué cela sous prétexte qu’on lui a donné trop de dossier. Il y a 2.000 réclamants qui ont des dossiers bétons. Certains n’ont pas été payés, d’autres ont été payés de manière discriminatoire et il y a certains qui ne sont ni relogés, ni payés. Aujourd’hui, les impactés du Ter réclament à l’Etat du Sénégal 50 milliards Fcfa et sur des bases très claires », a expliqué Ibrahima Cissé, le coordonnateur national des impactés du Ter.
Ce dernier révèle : « Le projet de construction du nouveau marché de Thiaroye était estimé à 7 milliards Fcfa. A ce jour, nous pouvons dire que le travail est à mi-chemin. Au niveau du site de recasement des ménages, qui était estimé à 3 milliards et dont l’argent a été décaissé par la Bad, , rien n’est fait ; c’est la même situation avec les brocanteurs et artisans qui avaient un site au niveau de Diamniadio qui devait être réhabilité avec beaucoup d’infrastructures dedans. Rien n’est fait et pourtant on avait estimé le financement à 3 milliards. Et pour le marché Mame Diarra de Pikine Icotaf, 600 entreprises ont étaient réduites en poussière et ces pères de famille vivent dans l’extrême pauvreté parce que tout simplement ils n’ont pas étaient relogés ni recasés », a ajouté M. Cissé.
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