@Atlanticactu.com – GAMBIE – Le président Adama Barrow connaît ses adversaires pour la présidentielle de décembre prochain. Quinze candidats déclarés ont vu leur candidature invalidée par la Commission Électorale Indépendante a finalement validé seuls six dossiers sont retenus. Les membres de ladite CEI ont motivé leurs avis en faisant référence à l’article 47 (1) de la loi électorale.
Au bout du suspense, quinze dossiers de candidature à l’élection présidentielle prévue le 4 décembre en Gambie ont été rejetés et six autres validés, a appris samedi Atlanticactu auprès de la Commission électorale indépendante (CEI).
Les candidats qualifiés sont l’actuel président Adama Barrow qui s’est inscrit sous le ticket du National People’s Party, l’avocat Ousainou Darboe pour United Democratic Party, Halifa Babacarr Sallah pour People Democratic Organization and Independent for Socialism, Mama Kandeh pour Gambia Democratic Congress et Abdoulie Ebrima Jammeh pour National Parti de l’unité.
Cependant, les autres candidats à la présidentielle disqualifiés sont Ahmed Mai Fatty pour le Gambia Moral Congress, Dr Ismaila Ceesay pour Citizens’ Alliance, Yusupha Dumbuya pour Democratic Party, Alieu Sowe du Gambia Action Party, Shiekh Tijan Hydara de Gambia Alliance for National Unity. Dans le même ordre d’idée, les candidats indépendants ont vu également leur demande rejetée. Il s’agit des nommés Marie Sock, Bankole Ahadzie, Ebrima Tabora Manneh, Momodou Bah, Mamadi KS Camara, Shiekh Matarr Nyang et Papa Faal.
« La plupart des dossiers (rejetés) ne remplissent pas les exigences constitutionnelles », a déclaré le porte-parole de la CEI Makan Khan interrogé par Atlanticactu. Il a cité parmi les manquements notés dans les dossiers rejetés le non-respect du parrainage par des électeurs.
L’article 47 du code électoral stipule que chaque candidat doit soumettre une liste de parrainage d’au moins 200 électeurs inscrits dans chaque circonscription.
L’élection du 4 décembre sera la première depuis le départ de Yahya Jammeh. Elle est considérée comme un test de la transition démocratique du pays.
Amsatou BARROW