@Atlanticactu.com — Vers une union sacrée contre le terrorisme au sahel. Le président du Burkina Faso, Roch Marc Christian Kaboré et son homologue nigérien, Mohamed Bazoum ont réaffirmé, lundi à Ouagadougou, leur volonté de mutualiser leurs efforts dans la lutte contre le terrorisme dans la « zone des trois frontières ».
Le président nigérien est arrivé dimanche à Ouagadougou, accompagné de son ministre de la Défense nationale Indattou Alkassoum et de celui de l’Intérieur Alkache Alhada pour une visite de travail.
« La zone des deux frontières est une zone particulièrement animée ces derniers temps par des groupes terroristes en manque de base dans cet espace, et je pense qu’il est plus que jamais dans notre intérêt, que nous mutualisions nos moyens et que nous engagions une action décisive pour les empêcher de disposer de ces bases », a déclaré le président du Niger Mohamed Bazoumn, cité par Anadolu.
Le président burkinabè Roch Marc Christian Kaboré a, pour sa part, souligné que l’un des axes de coopération qu’il faut renforcer reste la question sécuritaire. « Nous devons plus que jamais approfondir les synergies d’actions et mutualiser davantage nos efforts et nos forces en vue de vaincre le terrorisme à nos frontières communes », a-t-il souligné, ajoutant qu’il conviendrait de tenir régulièrement les commissions mixtes qui permettent de suivre les décisions prises par les deux pays.
La région dite des trois frontières comprend le nord du Burkina Faso provinces du Soum et de l’Oudalan, l’ouest du Niger, région de Tillabéri et le Gourma malien, zone comprise entre Hombori et Ansongo. Cette zone concentre tous les maux du Sahel, des agissements djihadistes à la désertification en passant par les vieux conflits pour la terre, la défaillance de l’Etat ou l’afflux des déplacés.