@Atlanticactu.com– Pour Boubacar Seye, c’est la deuxième fois qu’il subit une humiliation au niveau Ned l’aéroport international Blaise Diagne de Diass. Hier, en provenance d’Espagne, le patron d’Horizons sans Frontières ainsi que plusieurs compatriotes qui avaient pris le vol Iberia à destination de Dakar, ont subi un traitement dégradant. Tout est parti de l’exigence de ces passagers qui rentraient au bercail d’exiger l’application des mesures prises par le ministère des Transports Aériens et du Tourisme qui dispense tout passager vacciné de test PCR. Comme dans une armée mexicaine, les agents de l’aéroport n’ont rien voulu savoir, c’est ce que nous explique Boubacar Seye :
Ce lundi 11 octobre 2021, le Sénégal avait sorti un communiqué annonçant que les passagers entrants sont désormais dispensés de test PCR s’ils sont vaccinés contre le coronavirus.
Après avoir pris connaissance du document, par mesure de prudence, nous avons appelé Iberia qui confirme l’information, ce qui nous pousse à annuler notre rendez-vous de test Covid-19, prévu pour mon cas ce mercredi, puisque je devrais prendre mon vol je jeudi pour Dakar.
A l’embarquement, effectivement, le personnel d’Iberia a vérifié nos certificats de vaccination ou tests PCR négatifs, sans aucun souci.
A Dakar, grande a été notre surprise, quand les agents de santé confisquent nos passeports pour nous obliger à faire, ou avoir, disent-ils, un pass sanitaire délivré par le ministère de la Santé.
Comment peut disposer de pass sanitaire venant d’Europe avec un certificat sanitaire fait ou délivré par le Sénégal ?
Par esprit républicain, nous avons accepté de faire des tests à raison de 40 euros soit 25 000 FCfa par personne mais il faut que le Sénégal apprenne à mieux respecter sa diaspora pour éviter d’autres cas Cheikh Niass, car beaucoup de passagers étaient révoltés contre ce qui ressemble à un « business » fait sur leur dos.
Nous, Boubacar Sèye et les autres passagers, tenons à dénoncer un personnel au comportement peu professionnel, hier nuit à l’aéroport.
Cet acharnement contre la diaspora, pour régler un contentieux politique, risque de ternir l’image du Sénégal.
La Rédaction