Des différentes candidatures à la tête du Conseil départemental de Bignona, celle du Docteur Gnima Goudiaby l’ancienne Aperiste et 1ère vice-présidente de l’institution semble la plus crédible au vu du parcours de la nouvelle hegerie de Pastef dans la localité. Car sa candidature est celle du social et du cœur.
Restée aphone depuis son départ de l’Apr et de BBY suite aux douloureux événements de mars dernier qui avaient occasionné plusieurs morts dans sa ville, l’ancienne 1ère vice-présidente du Conseil départemental qui a déposé ses baluchon à Pastef après des mois de réflexion, vient d’annoncer sa candidature à la tête de l’institution qu’elle connaît bien pour y avoir occupé les plus hautes responsabilités depuis 2014. Un choix qui devrait recueillir l’unanimité tant au niveau de Pastef qu’au niveau de la coalition Yewwi Askanwi.
Face à la presse et devant un parterre de responsables et militants acquis à sa cause, le Dr Gnima Goudiaby connue également pour son implication sans commune mesure dans la politique sociale, a tenu à remercier les militants de Pastef qui l’ont accueilli à bras ouverts en lui permettant de servir à nouveau les populations de Bignona. Dans la même lancée, Mme Goudiaby déroulera ses perspectives pour mettre en orbite l’un des départements les plus dotés par la nature. Car, a-t-elle dit, « Ne pas mettre le potentiel de Bignona en exergue devrait être la priorité de tout le monde car le potentiel est là et il suffit juste de mettre en place une politique saine pour et par les populations ».
» Rien qu’au niveau de la coopération internationale, nos frères et sœurs de la diaspora sans compter les richesses naturelles du département, le chômage serait un mauvais souvenir », a déclaré la candidate au Conseil départemental pour qui, « Tout est question de volonté de servir les populations. Nous pouvons ensemble le faire si nous voulons redonner à Bignona la place qu’elle n’aurait jamais dû quitter ».
» Pour Bignona, je vous tend la main pour qu’ensemble nous sortions de la précarité et du fatalisme dans lequel des mains inexpertes nous ont plongé », a conclut celle surnommée affectueusement par ses proches « Arimënëw ».
Mame Penda SANÉ