Si les associations Ghanéennnes qui luttent contre toute légalisation des pratiques LGBT ont réussi à obtenir du président Nana Akufo Addo à criminaliser les sanctions, il en est autrement pour And Samm Djikoyi au Sénégal où Macky Sall, malgré la pression de la société, continue de jouer dans le clair obscur.
Au Ghana, un projet de loi prévoit jusqu’à 10 ans de prison pour les LGBT+ et leurs alliés. Les associations de lutte contre de telles pratiques ont réussi à convaincre le président Nana Akufo Addo sur les dangers prochains même si certains y voient déjà une recrudescence des persécutions à l’égard des minorités sexuelles.
C’est un texte qui suscite colère et indignation au sein de la communauté LGBTQI+ locale, mais également auprès d’associations internationales. Intitulé « Promotion of Proper Human Sexual Rights Ghanaian Family Values Act Bill » et soumis au parlement ghanéen, le projet de loi figure parmi les textes les plus hostiles envers les personnes LGBTQI+. Le texte législatif prévoit ainsi jusqu’à dix ans de prison pour les personnes LGBTQI+, mais aussi pour leurs alliés – soit ceux qui prennent position en faveur de leurs droits, et qui leur apportent un soutien social et médical.
Selon The Guardian, il s’agirait ainsi d’une des « lois anti-gays [LGBTQI+] les plus draconiennes et les plus radicales proposées dans le monde ».
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