©atlanticactu.com — Le mouvement rebelle tchadien, Front pour l’alternance et la concorde au Tchad (FACT), a annoncé mercredi qu’au moins dix de ses combattants constitués prisonniers de guerre avaient été sommairement exécutés par le Conseil militaire de Transition (CMT).
Dans un communiqué parvenu à atlanticactu.com, le mouvement rebelle accuse « les auteurs du coup d’Etat ayant installé le CMT au pouvoir » de se livrer à « des exécutions extrajudiciaires, aux tortures et autres traitements dégradants et inhumains des combattants du FACT faits prisonniers de guerre », et annonce la mort du » prisonnier de guerre du FACT Ngarial Wongoto Modeste, (…) président du Parti politique jusqu’à son engagement au sein du FACT, décédé suite aux tortures subies en détention « .
» L’assassinat du camarade Wongoto Modeste rejoint ainsi la liste déjà longue et non exhaustive de nos camarades assassinés en prison « , a relevé le FACT qui par la suite fait un listing de dix de ses combattants qui seraient morts en détention. Les rebelles en appellent » à l’ONU, à l’Union africaine, aux organisations des droits de l’homme afin que toute la lumière soit faite sur ces assassinats « .
De son coté, le ministre de la Communication du Tchad et porte-parole du gouvernement, Abderaman Koulamallah , dénonce une » tentative vaine de décrédibilisation » des nouvelles autorités. « Nous sommes sereins, nous n’avons absolument rien à nous reprocher. », a-t-il dit ajoutant que » les organisations de droit de l’homme sont allées visiter des prisonniers du FACT dans des prisons régulières, les prisonniers politiques sont respectés « .
La Rédaction