Des officiels sénégalais, des acteurs de la société civile, des élus et divers acteurs se sont accordés mercredi à Dakar sur l’intérêt d’une exploitation responsable, juste et équitable des ressources naturelles du pays, a appris mercredi Xinhua de source officielle.
« L’exploitation de ces ressources doit être écologiquement responsable et ne pas détruire notre environnement et préserver aussi les intérêts des générations futures », a indiqué Ibrahima Guèye, secrétaire général du ministère sénégalais des Mines et de la Géologie.
Il s’entretenait avec des journalistes en marge de l’ouverture d’un atelier de capitalisation d’un projet portant sur la gouvernance des ressources extractives dans les régions de Kédougou, Thiès, Saint-Louis et Matam.
« C’est un ensemble de défis pour lesquels il faudrait trouver le juste équilibre, le juste milieu entre les nécessités d’exploiter aujourd’hui certains sites en vue d’améliorer les conditions et le bien-être de nos populations, mais aussi préserver notre environnement, nos potentiels et penser aux générations futures », a-t-il déclaré.
Pour sa part, la présidente du réseau international de l’ONG Enda Tiers-monde, la Sénégalaise Mariam Sow, a appelé à une gestion rationnelle, équitable des ressources naturelles de son pays.
« Au Sénégal, on nous dit qu’il y a beaucoup de ressources minières, d’or, du pétrole, du gaz etc., mais ce n’est pas une raison d’en faire une exploitation abusive, mal organisée qui, au lieu de nous enrichir, finiront par nous détruire », a-t-elle fait savoir.
« Donc, nous voyons avec les pouvoirs publics, la communauté, pour essayer d’harmoniser les activités sans que ces multinationales ne détruise notre économie. Nous invitons à la prudence, à beaucoup de précaution, dans l’exploitation de nos ressources naturelles », a-t-elle poursuivi.
