COPIL : CE MACHIN QUI NE SERT À RIEN!
Le 2 janvier 2019 Nicolas Berrod a publié un article dans le journal Le Parisien sous le titre ‘’ A quoi sert le conseil de sécurité de l’ONU ?’’ Il a cité dans son argumentaire, l’impuissance des grandes puissances à s’entendre sur les problèmes de la Syrie ou du Yemen.
Pour le cas du COPIL, on ne sent pas, ou du moins c’est mon avis, son utilité. Nous venons d’apprendre à travers les réseaux sociaux la démission de l’ex coordinateur de Suisse Abdoulaye Pythagore Faye. Ce n’est pas sa démission qui pose problème car, il y en aura toujours, mais les raisons. Il apparaît que c’est suite à une mauvaise gestion d’un différend par le COPIL, et aussi de l’administrateur du parti, qu’il est amené à prendre une telle décision. Ce que nous pouvons dire c’est que l’on a donné des pouvoirs au COPIL qu’il ne peut pas assumer. Les carences de cette structure sont visibles partout, qui font qu’il est la gangrène du Parti. Pour étayer mes propos, prenons l’exemple de Bignona, une entité dénommée C19 est née pour s’opposer à la gestion dictatoriale du coordinateur départemental (CD). Cette situation a miné hélas le bon fonctionnement du Parti dans le département.
Dans le même temps, un C8 ou C6 est créé par le CD, au sein du MOJIP. La différence entre le C19 et le C8, est que ce mouvement rebelle du MOJIP est parrainé par des pontes du COPIL, dont le Coordonnateur des cadres. Ce même nom revient régulièrement dans les problèmes au niveau de la diaspora.
Le C19 a décidé suite à la rencontre avec Le Président Ousmane Sonko au mois de novembre 2020 de s’auto dissoudre, et il a été demandé que tous les mouvements de femmes se fondent dans le MOJIP départemental de Bignona. Ce week-end, un meeting a été organisé à Kafountine au nom de MOJIP Fogny, et parrainé par le Coordonnateur des cadres. Ce mouvement rebelle continue toujours d’exister, parce que comme je l’ai dit tant tôt, parrainé par certaines pontes du COPIL. Donc le seul tort du C19, c’est de n’avoir pas de parrain dans le COPIL. Finalement, le COPIL est devenu ce ‘’machin’’ (comme disait Le Général de Gaulles du conseil de sécurité), une bande de copins. En effet, on peut faire tout ce que l’on veut dans sa localité, sans être inquiété tant que l’on a des amis ou parrains forts au COPIL.
Comme Israël peut défier le monde en comptant sur le véto américain, idem pour la Syrie qui compte sur les russes ou les chinois.
Le C19 n’ayant pas de parrain devient le faiseur de trouble, et en face le CD de Bignona peut se permettre de gérer la Coordination départementale comme il veut. Toute plainte contre sa gestion devient irrecevable car, ce sont ses copins qui sont chargés d’instruire cette plainte mais malheureusement y mettent leur coude, comme disait l’autre.
Le COPIL s’est donné beaucoup de pouvoirs, et la majorité de ses membres font du lambar-lambar pour se faire photographier avec Président Ousmane Sonko et n’apportent aucune valeur ajoutée au parti. Ces soit disant parrains, membres du COPIL qui ont été pour la plupart derniers ou avant derniers dans leur localité à l’élection présidentielle de 2019 ; et qui, jusque-là n’ont aucune base politique sérieuse sont mêlés à tous les malentendus dans la Diaspora et en Casamance. Leurs zones de prédilection sont la Casamance et la Diaspora car, l’une est la base du Président Sonko et l’autre supposée être la force de frappe virtuelle et financière.
Ils se font appeler potentiel numéro deux sans pour autant être conscients que s’ils continuent de jouer avec la ressource humaine, la dignité et l’amour propre des vrais patriotes engagés et désintéressés, le number one risque de se retrouver seul et sans plus personne pour le porter au palais.
On dit toujours que le poisson commence à pourrir par la tête, pour notre cas c’est le COPIL le problème du PASTEF. Dans tous les différends, une des parties a toujours un parrain qui est une ponte du COPIL. On remarque que toute rébellion dans un mouvement le ou la responsable est obligé de s’en référer au COPIL. Par exemple les panthères (mouvement rebelle du MOJIP) sont parrainées par des pontes du COPIL, et la présidente du MOJIP ne peut rien faire. Il faut rappeler que le MOJIP Fogny, est une ramification des panthères.
Pour toutes ces raisons, on se demande s’il est vraiment utile de garder le COPIL, ou bien s’il faut le garder, de revoir ses pouvoirs en terme de règlement des différends.
Si demain, le C19 renaissait de ses cendres, pour mener des activités parallèles à celles de la Coordination départementale (comme vient de le faire le MOJIP Fogny par proxi aux panthères) quelle serait l’attitude du COPIL ?
Est-ce du Coumba am n’dèye, Coumba amoul n’dèye?
On verra sous peu.
Un patriote de la Diaspora