Le rappeur s’est fait une importante liste d’ennemis parmi ses confrères. Et les simples provocations ont parfois dégénéré en violence physique.
Des coups de feu dans la nuit. Alors que le clip du morceau « Glaive » de Booba était en cours de tournage mardi soir dans une zone industrielle d’Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), des détonations ont interrompu la réalisation. Une quinzaine de personnes, munies de battes de base-ball et d’armes à feu ont surgi et trois personnes ont été blessées. Le rappeur francilien, surnommé le Duc de Boulogne en référence à sa ville d’origine dans les Hauts-de-Seine, n’était pas présent au moment des faits.
Ce n’est pas la première fois que la violence s’invite dans la vie de « B2O ». Le rappeur, dont la liste d’ennemis n’en finit pas de s’allonger, est un habitué des « clashs » avec d’autres stars du rap. Si la plupart du temps la rivalité reste au stade des provocations, elle prend des proportions beaucoup plus graves parfois.
La bagarre à Orly n’a d’ailleurs pas calmé les deux artistes, qui ont bien l’intention de régler une bonne fois pour toutes leur conflit. Booba a lancé un défi à son rival quelques mois plus tard : un combat d’arts martiaux mixtes (MMA) sur un ring. Le rendez-vous sur l’« octogone » a été accepté par Kaaris. Mais encore aujourd’hui, celui-ci est loin de se concrétiser. Alors qu’ils avaient prévu d’« enterrer la hache de guerre » le 30 novembre dans une salle de Suisse, les autorités ont annoncé qu’elles refusaient la tenue du combat.
Aucun lien n’a pour le moment été établit entre l’agression de l’équipe de tournage de Booba mardi soir à Aulnay-sous-Bois et le différend qui l’oppose à un autre rappeur. Pour autant, sur son compte Instagram, Booba a réagi dans la matinée en postant une vidéo où il apparaît l’air moqueur et les yeux écarquillés interpellant « Armand », le prénom de Kaaris.