@Atlanticactu.com – Le procès opposant le président de l’union des magistrate du Sénégal (UMS) au patron d’Avenir Communication, Madiambal Diagne, prévu ce jeudi risque d’être renvoyé à une date ultérieure. Le journaliste qui est poursuivi par le juge a adressé une correspondance au Bâtonnier de l’ordre des avocats pour l’informer de l’impossibilité qu’il a pour commettre un avocat pour assurer sa défense, selon SourceA.
Souleymane Téliko le président de l’UMS a servi à Madiambal Diagne une citation à comparaître après que le journaliste ait porté de graves accusations sur l’honorabilité du magistrat. Invité dans une radio de la place, Madiambal avait accusé le juge Téliko d’avoir été mouillé dans une affaire financière. Selon Madiambal Diagne, « l’actuel président de l’Ums, Souleymane Téliko, a été juge aux chambres africaines extraordinaires pour juger Hissène Habré. Ce magistrat a été épinglé par l’Union africaine dans un rapport officiel pour avoir perçu des frais de mission pour aller au Tchad alors qu’il a été pris en charge totalement par le gouvernement tchadien ».
Et Madiambal d’enfoncer le clou sur Souleymane Téliko qui n’en était pas à sa première attaque venant du journaliste pour qui, « l’Union Européenne a protesté devant le gouvernement du Sénégal et Sidiki Kaba qui était alors ministre de la Justice. Le juge Téliko a finalement remboursé », révèle l’auteur de la chronique « Les lundis de Madiambal ».
Les robes noires en guise de solidarité, ont-ils refusé de défendre le journaliste ou est-ce simplement un subterfuge pour faire du dilatoire, histoire de reporter l’échéance? « Il est impensable que tous les avocats refusent de défendre la même personne et si c’était le cas, le Bâtonnier peut intervenir ou laisser le juge commettre un avocat d’office », nous confie un juriste.
Charlotte Diop