GHANA
Ghana : le taux de chômage en baisse à 7,1% en 2019 (Gouvernement).
Selon le ministre ghanéen de l’Emploi et de l’insertion professionnelle, Ignatius Baffour-Awuah (photo), le taux de chômage dans le pays est passé de 11,9% de 2015 à 7,1% en 2019. Ce qui correspondant à une réduction de 4,8 points en 4 ans.
Pour Ignatius Baffour-Awuah, cette baisse du taux de chômage est le résultat de certaines actions prioritaires du gouvernement ghanéen à travers notamment, le Programme intégré des politiques de développement économique et social (CSDP) et la politique nationale de développement à moyen terme (NMTDPF).
Ces différents plans d’actions ont ainsi permis la mise en œuvre de différents programmes d’insertion sociale tels que : « Planter pour nourrir et créer des emplois », « Un district, une usine », « le corps des bâtisseurs de la nation ». A cela s’ajoute la réforme de la formation professionnelle et des modules de l’Agence pour l’emploi des jeunes.
Le ministre ghanéen de l’Emploi a par ailleurs, indiqué que ce sont au total, 611 397 nouveaux emplois qui ont été créés dans le secteur formel en 4 ans. Ce, à raison de 343 458 nouveaux emplois dans le secteur public et 267 939 nouveaux emplois dans le secteur privé formel.
ETHIOPIE
Ethiopie: la Chine financera la construction d’un nouveau parc industriel de 300 millions $ à Adama
La Chine aidera l’Ethiopie à construire un nouveau parc industriel de 300 millions $ à Adama, au sud-est de la capitale Addis-Abeba. C’est ce qu’a déclaré la semaine dernière, Liu Yu, conseiller économique et commercial auprès de l’ambassade chinoise en Ethiopie, à l’agence de presse Xinhua.
Le nouveau parc industriel prévu pour s’étendre sur 100 hectares, vise à attirer de nouvelles compagnies spécialisées ou impliquées dans le secteur de la fabrication d’équipements. Il s’agit du deuxième du genre à être construit dans la ville d’Adama, après un premier réalisé par la China Civil Engineering Construction Corporation (CCECC) pour un coût de 146 millions $, et inauguré par le Premier ministre éthiopien, Abiy Ahmed, en octobre 2018.
NIGER
Mahamadou Issoufou « est très critiqué, entre autres parce qu’il entretient de bons rapports avec les Français»
Malgré le scepticisme suscité par l’annonce de sa décision, il y a quelques mois, le président nigérien Mahamadou Issoufou a confirmé qu’il ne serait pas candidat pour les élections présidentielles de 2021. Pour lui, il est temps de laisser au successeur qu’il a adoubé depuis plusieurs semaines maintenant, un pays pour lequel il a beaucoup donné. Seulement, à l’approche du départ, des chiffres encourageants sur le plan économique, ne semblent pas suffire aux Nigériens.
Mahamadou Issoufou ne se présentera pas aux élections présidentielles de 2021. Il le clame à qui veut l’entendre, depuis 2011 en fait, lors de sa première élection. Durant la campagne, il annonçait déjà ne vouloir bénéficier que des deux mandats potentiels offerts par la constitution. Seulement, si 8 ans plus tard, il tient promesse, ce ne sont pas pour autant des applaudissements qui l’accompagnent sur le chemin de la sortie. Pour beaucoup, il aurait dû faire plus d’efforts, sur le plan économique, mais surtout sur le plan de la souveraineté nationale.
Pourtant, économiquement, le président sortant laisse le pays dans un bien meilleur état qu’il ne l’a trouvé en 2011. D’un autre côté, au vu de la situation sécuritaire de la région, a-t-il réellement eu la possibilité de faire sans la communauté internationale, son principal recours financier face aux terroristes ? Au moment de partir, malgré tous ses efforts, Mahamadou Issoufou est bien moins populaire que lors de son arrivée au pouvoir.
Une cassure très complexe
Passée de l’amour fusionnel du début de son premier mandat à une véritable guerre de tranchée durant la période de la fronde sociale, la relation entre Mahamadou Issoufou et les Nigériens est particulière. Alors que le chef d’Etat a réussi à redonner des couleurs au pays sur le plan économique (6% de croissance en moyenne entre 2011 et 2018), sa côte de popularité a fortement baissé sur la période. Pour Sandrine Gaingne, journaliste de l’Agence Ecofin, qui couvre le Niger, « le président est très critiqué entre autres parce qu’il entretient de bons rapports avec les Français. Les Nigériens reconnaissent que c’est un grand travailleur, un véritable bâtisseur, quelqu’un qui ne recule devant aucune difficulté, seulement, ils estiment qu’il brade les ressources du pays aux Français, notamment l’uranium ».
SECURITE
Classement des puissances militaires africaines en 2019, selon le Global Fire Power
Le site américain Global Fire Power (GFP) a publié son classement 2019 des puissances militaires africaines. Pour cette année, 34 pays du continent ont été analysés afin de déterminer les poids lourds du continent en matière de défense.
Comme en 2018, l’Egypte reste la première puissance militaire du continent et la 12ème au niveau mondial (sur 137) avec un score de 0,2283. Avec plus de 211 avions de combat, le pays dirigé par Abdel Fattah al-Sissi possède la 9ème puissance aérienne au monde. Il est suivi par l’Algérie qui enregistre une baisse dans le classement mondial en passant à la 27ème place (contre la 23ème place en 2018), mais qui maintient sa position de 2ème puissance militaire africaine avec un score de 0,4551.
L’Afrique du Sud (0,5405 point), le Nigeria (0,7007 point) et l’Ethiopie (0,7361 point) occupent respectivement la 3ème place (32ème mondial), la 4ème place (44ème mondial), et la cinquième place (47ème mondial).
Ce top 5 africain est immédiatement suivi de l’Angola (6ème africain et 58ème mondial), détrôné par l’Ethiopie, mais qui avec un score de 0,8154 reste devant le Maroc. Ce dernier (7ème africain) occupe la 61ème place mondiale avec un score de 0,8244, suivi du Soudan (8ème africain et 69ème mondial) avec un score de 1,0051. La RDC (9ème africain et 72ème mondial) ainsi que la Libye (10ème africain et 77ème mondial) complètent le top 10 africain, avec respectivement des scores de 1,0631 et 1,2349.
Pour rappel, le classement GFP se base sur cinquante critères, dont le nombre de militaires actifs, la force navale, la disponibilité du carburant pour les opérations militaires, le nombre d’avions de chasse, le budget consacré à la défense et la flexibilité logistique.