@Atlanticactu.com – Quatre soldats nigériens ont été tués lundi et huit autres gravement blessés dans l’explosion d’une mine artisanale dans le sud-est du pays proche du Nigeria, a indiqué lundi soir le ministère de la Défense.
Lors d’une «poursuite» lundi après l’attaque dimanche d’un camp militaire à Chétima Wangou (sud-est, dans la région de Diffa), des éléments de l’armée nigérienne sont «tombés sur un engin explosif improvisé», a indiqué le ministère dans un communiqué, précisant que «le bilan côté ami est malheureusement de quatre morts et huit blessés graves». Ils étaient engagés, selon le texte, dans une «poursuite» de «terroristes» (terminologie employée par les autorités au Sahel pour définir les djihadistes) qui avaient attaqué la veille le poste militaire de Chétima Wangou, dans la région de Diffa (sud-est).
Les «opérations de ratissage et les reconnaissances offensives» se poursuivaient lundi soir, selon le communiqué. La zone où a eu lieu l’explosion est située dans une région frontalière où les incursions djihadistes sont fréquentes. La base militaire de Chétima Wangou attaquée dimanche a déjà été prise pour cible par le passé: le 7 mars 2020, une «vingtaine de véhicules lourdement armés» du groupe djihadiste nigérian Boko Haram avait attaqué le camp. Huit soldats avaient été tués. Un an plus tôt, en 2019, une précédente attaque dans la même localité de Chétima Wangou, village très proche de la frontière nigériane, avait fait sept morts parmi les soldats nigériens.
La zone où a eu lieu l’explosion est située dans une région frontalière où les incursions djihadistes sont fréquentes. La base militaire de Chétima Wangou attaquée dimanche a déjà été prise pour cible par le passé: le 7 mars 2020, une «vingtaine de véhicules lourdement armés» du groupe djihadiste nigérian Boko Haram avait attaqué le camp. Huit soldats avaient été tués.
Un an plus tôt, en 2019, une précédente attaque dans la même localité de Chétima Wangou, village très proche de la frontière nigériane, avait fait sept morts parmi les soldats nigériens.
Le groupe djihadiste Boko Haram, né au Nigeria en 2009, a établi des bases sur certains des multiples îlots parsemant le lac Tchad, une vaste étendue marécageuse à la frontière entre le Nigeria, le Tchad, le Niger et le Cameroun.
Atlanticactu.com Avec AFP