Ali Ndarassa, leader du mouvement rebelle Unité pour la paix en Centrafrique (UPC), a récemment promis de s’engager dans le processus de la paix à l’issue d’une réunion à huis clos le 24 juillet dernier avec les autorités centrafricaines, a annoncé jeudi le gouvernement.
D’après le procès-verbal de cette rencontre rendu public, Ali Ndarassa s’est engagé, entre autres, à créer les conditions du lancement du processus de la paix dans les localités occupées par ses hommes, à s’abstenir de tout acte relevant de la compétence régalienne de l’Etat et à soutenir le processus électoral en assurant la libre circulation des agents recenseurs de l’Autorité nationale des élections (ANE) et des différents acteurs.
De son côté, selon le procès-verbal, le gouvernement a promis de créer les conditions pour la relocalisation d’Ali Ndarassa dans la ville de Bambari (centre). Il s’engage aussi à renforcer le mécanisme efficace de communication et de consultation permanente avec les leaders des anciens groupes armés, parmi lesquels l’UPC.
Le 6 février 2019, Ali Ndarassa avait été l’un des leaders des groupes armés signataires de l’Accord de paix de Bangui âprement négocié à Khartoum au Soudan.
ATLANTICACTU/XINHUA