Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Sameh Choukry, a discuté mercredi par téléphone de la crise en Libye avec ses homologues français et allemand, Jean-Yves Le Drian et Heiko Maas.
Son porte-parole, Ahmed Hafez, a déclaré dans un communiqué que le chef de la diplomatie égyptienne avait souligné « la nécessité d’un cessez-le-feu en Libye », ajoutant que les trois hommes avaient discuté de « l’importance de faire avancer un règlement politique » de cette crise.
Choukry a réitéré que son pays accordait sa priorité à la recherche d’un cessez-le-feu et d’une solution libyenne basée sur des négociations visant à promouvoir l’unité des territoires libyens et à déraciner les groupes et milices terroristes.
Il a estimé que seul un règlement politique des conflits en cours en Libye permettra de s’opposer résolument à la propagation des organisations extrémistes.
Le 16 juillet, le président égyptien Abdel-Fattah al-Sissi a averti que son pays « ne restera pas les bras croisés face à des menaces directes contre la sécurité de l’Egypte et de la Libye ».
Ces propos ont été tenus après que des chefs tribaux alliés à l’Armée nationale libyenne (ANL), la puissante milice basée dans l’est du pays que dirige Khalifa Haftar, l’ont autorisé, lors d’une réunion au Caire, à intervenir militairement en Libye si besoin est.
Lundi, le Parlement égyptien a autorisé l’envoi éventuel de troupes sur le « front ouest » afin de défendre la sécurité nationale de l’Egypte.
ATLANTICACTU/XINHUA