« La Mission de médiation se félicite de l’adhésion de toutes les délégations rencontrées aux mesures proposées à l’exception du Comité stratégique du M5-RFP », a indiqué la Cedeao dans un communiqué final, avertissant qu’aucune forme de « changement non constitutionnel d’accession au pouvoir ne sera acceptée par la Cedeao ». A noter qu’un rapport sera soumis au prochain sommet de la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la Cedeao, a appris atlanticactu.com.
Venue chercher une solution à la crise socio-politique au Mali, la médiation ouest-africaine a proposé dimanche 19 dimanche, à l’issue de sa mission, un gouvernement d’union nationale et la formation d’une nouvelle Cour constitutionnelle sur une « base consensuelle » pour résoudre le litige autour des résultats des législatives.
Pour sa part, la coalition des partis politiques, des associations religieuses et de la société civile membres du «Mouvement du 5 Juin-Rassemblement des forces pour le progrès (M5-RFP) » a indiqué qu’elle se démarquait « des propositions de solutions de la mission de la Cedeao qui ne correspondent absolument pas aux aspirations et attentes exprimées par le M5-RFP et portées par l’écrasante majorité du Peuple malien », appelant la population à rester mobilisée.
Conduite par l’ancien président nigérian Goodluck Jonathan et le ministre nigérien des Affaires Étrangères, également président du Conseil des ministres de la Cedeao, Kalla Ankourao, est arrivée le mercredi à Bamako pour assurer la médiation entre les différentes parties maliennes et tenter de trouver une issue à la crise politique que traverse le pays.