Les pourparlers entre le Soudan, l’Egypte et l’Ethiopie sur le Grand barrage de la Renaissance éthiopienne (GERD) sur le Nil ont repris vendredi sous les auspices de l’Union africaine, a annoncé le ministère soudanais de l’Irrigation et des Ressources en eau.
« Les pourparlers entre les trois pays ont repris vendredi par vidéoconférence en présence de médiateurs et d’observateurs », a déclaré le ministère dans un communiqué.
Les pourparlers tripartites devraient respecter la déclaration de principes précédemment signée par les trois pays comme base pour la formulation de tous les points techniques et juridiques qui conduiront à un accord final.
En mars 2015, les dirigeants des trois pays ont signé la déclaration dans laquelle ils s’engagent à parvenir à un accord concernant le GERD par le biais de la coopération.
En juin, les pourparlers tripartites se sont enlisés en raison de divergences techniques et juridiques.
L’Éthiopie a commencé à construire le GERD en 2011, tandis que l’Egypte, pays situé en aval du bassin du Nil et qui dépend du fleuve pour son eau douce, craint que le barrage n’affecte sa part annuelle de 55,5 milliards de mètres cubes de ressources en eau.
ATLANTICACTU/XINHUA