©atlanticactu.com — En Ethiopie, au moins 81 personnes ont été tuées en deux jours de manifestations, déclenchées par la mort d’un célèbre chanteur de l’ethnie majoritaire oromo, a déclaré mercredi soir un responsable de la police.
Le chanteur, Hachalu Hundessa, défendant les droits de l’ethnie d’Oromo et qui était devenu la figure populaire d’un mouvement de contestation ayant conduit à la chute du Premier ministre précédent en 2018, a été abattu lundi par des hommes armés non identifiés. D’énormes manifestations ont ensuite éclaté à Addis-Abeba, la capitale, et dans la région d’Oromia, région natale du peuple Oromo.
Mercredi, la police a annoncé l’arrestation du leader de l’opposition, Oromo Jawar Mohammed, et 34 de ses proches, après de vives altercations, entre son convoi et la police fédérale.
Dans une déclaration, mardi soir, le premier ministre, Ahmed Abiy, a dénoncé une tentative de déstabilisation du pays. L’accès à Internet a été coupé dans certaines parties du pays pour éviter la propagation des manifestations.
La Rédaction