Les bandes armées se sont encore tristement signalées au Burkina Faso notamment dans le Nord-est du pays, près de la frontière nigérienne, où deux villages ont été attaqués par des « groupes armés terroristes », dans la nuit de jeudi à vendredi, a indiqué samedi le gouverneur de la région du Sahel. Quarante-quatre civils ont été tués.
Quarante-quatre civils ont été tués lors de l’attaque de deux villages par des « groupes armés terroristes », dans la nuit de jeudi 6 avril à vendredi 7 avril, a indiqué samedi le gouverneur de la région du Sahel dans un communiqué.
« Le bilan provisoire de cette attaque ignoble et barbare » qui a visé les villages de Kourakou et Tondobi, « fait état de 44 civils tués et des blessés », détaille le lieutenant-colonel Rodolphe Sorgho, le gouverneur de la région du Sahel. Trente et une personnes ont été tués à Kourakou et 13 à Tondobi précise-t-il.
Le gouverneur a assuré que « des actions de stabilisation de la localité sont en cours après (une) offensive menée par les forces de défense et de sécurité (FDS) qui a permis de mettre hors d’état de nuire les groupes armés terroristes qui ont perpétré ladite attaque ».
Cette double attaque est survenue dans des localités situées à cinq kilomètres de Seytenga, commune frontalière du Niger, endeuillée en juin 2022 par une attaque revendiquée par l’État islamique au Grand Sahara (EIGS) qui avait fait 86 morts.
Le gouverneur de la région du Sahel a par ailleurs invité samedi les populations locales « à faire corps avec les FDS et s’enrôler comme volontaires pour la défense de la patrie (VDP, supplétifs civils) afin de participer à la défense de leurs localités respectives ».