mercredi, 24 avril 2024 06:31

Gambie : Arrestation de Usainou Darboe en 2016, la Cour de Justice de la Cedeao donne raison à Yaya Jammeh

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Coup de tonnerre sous le ciel gambien avec la décision de la Cour de Justice de la Cedeao qui vient de rendre son délibéré jadis introduit par le gouvernement du Président Adama Barrow. La Cour a déclaré que l’arrestation de Darboe était tout ce qu’il y a de légal Arrivé au pouvoir, le successeur de Jammeh avait instruit l’Attorney General (Ministre de la Justice) de saisir la cour communautaire pour excès de pouvoirs dans l’arrestation de l’opposant Usainou Darboe.

Outre la décision de la Cour qui décide que l’arrestation de Usainou Darboe de les autres membres de l’UDP en 2016 était légale, néanmoins elle ordonne à la Gambie de leur payer 100 000 $ «également» pour les violations de leurs droits.

La cour de justice de l’Ecowas siégeant à Abuja a ordonné à l’État gambien de verser la somme de 100 000 $ en parts égales au chef de l’UDP Ousainou Darboe et à neuf autres membres de l’UDP qui ont été arrêtées en 2016.

Pour rappel, les dirigeants de l’UDP, dont M. Darboe, étaient descendus dans la rue le 16 avril 2016 à la suite de l’arrestation et de la mort par torture de leur militant Ebrima Solo Sandeng. Après la chute de Yaya Jammeh les militants de l’UDP soutenus par le nouveau ont par la suite déposé une plainte auprès de la cour de justice d’Ecowas pour demander au tribunal de déclarer que leur arrestation était illégale en vertu de la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples.

La Cour déboute Usainou Darboe et Cie des demandes de reconnaissance de violation des Articles 5,6 et 11 mais… leur alloue 100 000 dollars pour…

Le juge Edward Amoako Asante du Ghana, rendant la décision le 20 janvier à Abuja, a cependant jugé que leur arrestation était légale et qu’elle ne violait pas les articles 5, 6 et 11 de la charte africaine.

La Cour a cependant ordonné à l’Etat gambien de verser la somme de 100 000 $ à parts égales aux plaignants Ousainu Darboe, Femi Peters, Lamin Dibba, Lamin Jatta, Fanta Darboe Jawara, Juguna Suso, Nogoi Njie, Fatoumatta Jawara, Fatou Camara, et Ebrima Jadama «pour les souffrances et les violations de leurs droits fondamentaux qui leur ont été causées par les agents de l’administration».

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